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Journal d’avril 2023

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Tu peux trouver une version éditée de ce journal dans ma newsletter (Substack)
La version intégrale (fautes et anglicismes inclus) est disponible dans mon jardin numérique, Sylves. La publication s’y fait au jour le jour.

Bonne lecture – Enzo.


Lundi 3 avril

Si je vis suffisamment longtemps, j’aimerais être comme ces séniors qui sont anarchistes, radicaux, désobligeants, ouverts d’esprit, progressistes, optimistes, et qui se délectent de voir la jeunesse bâtir le monde de demain sans amertume ni nostalgie du passé. En somme, je ne veux pas finir vieux con, même si je sens qu’il me serait facile de le devenir.

Je souhaite que les déceptions de la vie n’érodent pas ma bienveillance et ma générosité d’esprit. Si je devais mener un seul combat, ce serait contre l’aigreur qui s’installe avec l’âge.

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Journal de mars 2023

Publié par Publié sur 0 Commentaire Lieu - 28 min de lecture 134 vues

Tu peux trouver une version éditée de ce journal dans ma newsletter (Substack)
La version intégrale (fautes et anglicismes inclus) est disponible dans mon jardin numérique, Sylves. La publication s’y fait au jour le jour.

Ce mois-ci, j’emploie encore le féminin générique.

Bonne lecture – Enzo.


Lundi 6 mars

Comment fait-on pour apprendre une langue parlée à l’autre bout du monde et rester motivé ? Mon seul contact avec le Thaï se fait à travers les séries BL que je regarde. En ce moment, je sens ma motivation fléchir… et le chinois mandarin et le latin revenir gratter à ma porte, tels des amants que j’aurais éconduits et qui ne peuvent pas se passer de moi (une sorte de paraklausithyron linguistique).

Ma naïveté légendaire m’a fait croire que le Thaï serait plus simple que le mandarin, car cette langue a un alphasyllabaire… mais j’ai troqué une liste de caractères sans fin contre une série circonscrite de consonnes et de voyelles hautaines (surtout les voyelles qui me prennent de haut, de bas, par la gauche et par la droite… un véritable scandale), sans parler du ton supplémentaire… (comme si les 4 tons du mandarin n’étaient pas assez difficiles).

Mais en réalité, ce n’est pas le problème : le cerveau finit par s’y habituer même s’il galère pendant des semaines et des semaines. Aucune langue n’est impossible à apprendre. Il faut juste y consacrer du temps et de l’énergie, et se réjouir des mini-avancées du quotidien (si minuscules qu’elles sont parfois difficiles à remarquer). 

Et cet alphasyllabaire est beau, impossible à lire, mais beau. 

Malgré la difficulté, j’aime le Thaï (et mes séries BL)… j’aimerais simplement que la motivation soit aussi forte qu’au premier jour.

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Journal de février 2023

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Tu peux trouver une version éditée de ce journal dans ma newsletter (Substack)
La version intégrale (fautes et anglicismes inclus) est disponible dans mon jardin numérique, Sylves. La publication s’y fait au jour le jour.

Au fait, j’emploie le féminin générique.

Bonne lecture – Enzo.


Mardi 31 janvier

Je découvre aujourd’hui l’existence du plus vieux poème lesbien en langue écossaise, daté du XVIe siècle. Le poème 49 du Maitland Quarto, certainement écrit par Marie Maitland.

L’article décortique les mécanismes de l’hétéronormativité à l’œuvre, aussi bien dans l’écriture du poème que dans sa réception. L’universitaire montre comment un poème qui décrit clairement une passion lesbienne est interprété, durant des siècles, comme étant un banal poème sur l’amitié entre deux femmes.

En la lisant, on comprend facilement comment, encore de nos jours, l’amour queer est invisibilisé, déclassé au rang de la simple amitié. Les exemples abondent et le Twitter queer les relève assez souvent : on dirait une running joke (la « très bonne amie » de machine, les « colocataires » de la Villa dei Vettii, etc.). Imaginer qu’il puisse y avoir davantage qu’une simple amitié sent encore le soufre.

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Journal de janvier 2023

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Tu peux trouver une version éditée de ce journal dans ma newsletter (Substack)
La version intégrale (fautes et anglicismes inclus) est disponible dans mon jardin numérique, Sylves. La publication s’y fait au jour le jour.

Bonne lecture – Enzo.


Lundi 02 janvier

Ça fait des années que je tiens un journal de loin en loin, ou plutôt des journaux (journal d’écritureblogmots-dièse, etc.). J’ai peiné à prendre cette forme au sérieux, même si elle m’intéresse beaucoup. L’écriture d’un roman est légitime ; tenir un journal (destiné à être lu par des inconnues) ne l’est pas. Personne ne lit les journaux des autres (c’est pas bankable à moins d’être super-hyper-connue), si ce n’est les curieuses. 

Mais je suis très curieux.

Pour la première fois, je me donne l’autorisation de me consacrer à ce projet sur la durée. Un trimestre, trois mois. Minimum. De janvier à mars donc. C’est peu (ou beaucoup, selon mon humeur du moment), mais suffisant pour déterminer si je peux faire quelque chose d’intéressant avec ce projet.

Une version éditée sera publiée dans ma newsletter (la forme exacte reste encore à déterminer) ; puisque je veux en parallèle continuer à faire pousser mon jardin numérique, une version brute sera publiée sur Sylves en temps réel. (Fautes de français et anglicismes inclus, sinon ça ne serait pas drôle.)

Je ne m’impose qu’une seule règle, en plus de la régularité obligatoire : ce journal fera usage du féminin générique. Ça devrait ennuyer les grincheuses (puis-je me permettre ici un « grincheux » ?), mais les lectrices curieuses qui me lisent habituellement n’y verront là qu’un détail, intéressant au mieux, au pire un gimmick

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01.03.19 – 09.03.19

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# Etudiants

J’écris ces lignes alors que j’effectue ma permanence à la bibliothèque universitaire et que j’ai quelques minutes à tuer.
Je trouve les étudiants fascinants. Leur jeunesse suscite en moi un désir nostalgique. Leur vie semble si simple et si insouciante à première vue. Quel bonheur !
Mais cette impression est fausse : les études ne sont pas cet âge d’or que l’on s’imagine plus tard. Je le vois sur le visage de certains : l’inquiétude, l’anxiété, la peur… du présent comme du futur. Ce n’est pas un âge de l’insouciance, ça ne l’est que rarement d’ailleurs.
Pourquoi vouloir être jeune à nouveau, dans ce cas ? Tout recommencer, revivre ses premiers plaisirs avec le même émerveillement ? Peut-être, mais alors plus simplement, sans les angoisses, les déprimes, l’inconfort constant.

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10.04.17 – 16.04.17

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# Auteurs Indépendants

Certains auteurs anglo-saxons présentent l’auto-édition comme une série de dos and don’ts, qui laissent supposer qu’en suivant une formule marketing bien établie, le succès est au rendez-vous. Je ne peux m’empêcher d’être admiratif, tout autant que déprimé par ces véritables machines de guerre, où les préoccupations concernant l’écriture sont relayées au second plan, quand elles existent seulement.

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03.04.17 – 09.04.17

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# Agence Immobilière

Il faudra m’expliquer pourquoi notre société des services s’entête au quotidien à faire usage de ces « hommes et femmes du milieu », ces middle men, qui, devant nous simplifier la vie, compliquent les communications entre deux parties, frustrent tout le monde et allient à leur crasse incompétence une condescendance toute professionnelle.

# Espoir

Un déménagement contient autant d’inquiétude et d’angoisse que d’excitation. Je me déçois à tous les instants quand je me rappelle que nous nous installerons dans notre nouvelle location dans plus de deux mois. Mon cerveau, toujours prêt à surfer sur la vague de l’enthousiasme, grogne quand il se sent ainsi floué : la gratification n’est pas pour maintenant, il va devoir patienter.

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16.01.17 – 22.01.17

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# Lecture

Je sors d’un marathon de lecture, comme il semble que je sois enclin à le faire à chaque début d’année. J’ai enfilé les romans, comme d’autres des perles, et j’ai vécu des moments délicieux d’absence au monde. J’ai traversé plusieurs vies, souffert des dizaines de peines de cœur et j’ai senti le manque à chaque fois que la dernière page était tournée. Je me suis émerveillé des possibilités du YA et j’ai rêvé d’écrire mes propres histoires. Je suis de nouveau tombé amoureux de David Levithan et j’ai pleuré – encore – en lisant les premières pages de Two Boys Kissing.

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