Archives de mot-clé Rick Rubin

Journal de juillet 2024

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La version intégrale (fautes et anglicismes inclus) est disponible dans mon jardin numérique, Sylves. La publication s’y fait au jour le jour. J’applique ici l’orthographe rectifiée.

Bonne lecture – Enzo.


Lundi 01 juillet

Maitresse de l’Empire, le dernier tome de la Trilogie de l’Empire, donne l’impression, pour la première moitié de l’ouvrage, que Feist et Wurst ne savaient pas quoi raconter. Ça ne les empêche pas de narrer des évènements pendant des centaines de pages, bien évidemment… mais l’intrigue stagne. On finit même par perdre le temps des lecteurices en racontant les amours du chef des espions. Who cares? Puis, il y a ce chapitre où la protagoniste, à travers une catabase dans la fourmilière des Cho-Ja, se métamorphose : elle retrouve son mojo après une révélation. La réponse à ses questions pourrait se trouver à l’extérieur de l’Empire ! Et la voilà partie en (faux) pèlerinage. À 45 % du récit, on sent enfin que le roman commence.

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Journal de janvier 2024

Publié par Publié sur Lieu - 22 min de lecture 839 vues

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Bonne lecture – Enzo.


Mercredi 03 janvier

Quand je suis malade, je retourne aux films en anglais sur Netflix. Je n’ai pas à lire de sous-titres, comme c’est le cas quand je regarde une série asiatique. Ça repose mes yeux.

Habituellement, je regarde peu de films, préférant le format feuilletonnant des séries. Je suis donc surpris par le nombre d’histoires différentes que je peux découvrir en quelques heures avant d’aller me coucher. Tantôt je suis sur une planète reculée de la galaxie à fomenter une rébellion, tantôt je m’émeus des amours compliquées d’une pop star. Et un peu plus tard, je regarde une énième romance de Noël (les romances de Noël peuvent aussi être appréciées après les fêtes).

La qualité du film importe moins que le sentiment de bienêtre que l’on éprouve. Et quand on est malade, une sensation agréable n’a pas de prix.

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Journal de décembre 2023

Publié par Publié sur Lieu - 21 min de lecture 728 vues

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Bonne lecture – Enzo.


Vendredi 01 décembre

On dit de Chiang Mai qu’elle est la seconde plus grande ville de Thaïlande. Tout le monde le dit : le gouvernement, les sites touristiques, même Wikipédia. 

Or, quand on regarde la population des plus grandes villes, on s’aperçoit que « la rose du Nord » ne se place même pas dans le top 5… Elle n’est pas non plus la seconde ville la plus visitée du pays…

Du coup, comment expliquer cette bizarrerie ? Aucune idée. Peut-être confond-on la ville et l’agglomération.

Ce qui est certain, toutefois : Chiang Mai est la capitale de la province éponyme et, avec ses 127 000 habitants (2019), la plus grande ville du nord du pays. Ancienne capitale du royaume de Lanna, elle a été annexée par le Royaume de Siam dans la seconde moitié du XIXème siècle.

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Journal de novembre 2023

Publié par Publié sur Lieu - 26 min de lecture 849 vues

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Bonne lecture – Enzo.


Mercredi 01 novembre

Halloween est une importation américaine qui me laisse froid. On sent que les marketeux essayent de l’installer en Angleterre, car il y a de l’argent à faire, mais il ne s’agit pas d’une tradition anglaise. Heureusement, personne n’est venu frapper à notre porte, cette année.

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Journal de septembre 2023

Publié par Publié sur Lieu - 22 min de lecture 764 vues

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Bonne lecture – Enzo.


Vendredi 1 septembre

Dans les Récits Péninsulaires, le patriarcat n’existe pas. La société tendrait davantage vers le matriarcat. 

Très tôt, certaines évidences se sont imposées à moi : par exemple, la pudeur n’est pas une vertu féminine. Les deux sexes jouissent donc d’une sexualité libérée et décomplexée : les femmes n’ont pas à prétendre (l’injonction d’être une chaudasse respectable n’existe pas). Elles vivent leur vie sexuelle comme elles l’entendent, sans jugement, aidées en cela par des moyens de contraception efficaces. Elles peuvent être agressives si elles le souhaitent. Cela dépend de leur personnalité et non du rôle générique qu’on leur impose dès la naissance. 

On attend des hommes qu’ils fassent usage de tous les outils de la séduction : vêtements plus variés, maquillage, etc. Le tout pour attirer l’attention et se démarquer des autres hommes (une observation rapide du monde animal démontre que ce sont les mâles qui doivent séduire les femelles ; ils ont les couleurs les plus extravagantes ; la femelle choisit qui elle veut parmi ses prétendants).

La force n’est pas masculine et la douceur n’est pas le propre des femmes. Etc., etc.. Il suffit de regarder ce qui se passe sur Terre et de prendre le contrepied si j’en ai envie. C’est assez simple.

Ce qui me pose problème, ce sont les gays et les lesbiennes. Surtout l’image, un peu cliché certes, mais assez correcte dans l’ensemble, que l’on se fait d’eux : le gay sensible et efféminé, qui aime la mode, et la lesbienne butch, heureuse d’avoir les cheveux courts et de s’habiller comme un homme. Que leur arrive-t-il sur la Péninsule ? Ces traits de démarcation se retrouvent-il (mais du coup, à l’opposé : le gay est sobre et n’attire pas l’attention ; la lesbienne aime le maquillage et les habits colorés — pour schématiser) ? 

*

J’ai un problème de définition. Je ne sais pas ce qu’est l’homosexualité. À mes yeux, elle va bien au-delà de la simple attirance pour son propre sexe : elle s’accompagne d’une série de comportements, à des degrés variables, qui nous placent aux marges de notre société. Nous ne semblons pas nous reconnaitre dans l’image de l’homme ou de la femme que le groupe nous impose. 

De nos jours, l’homosexualité constitue l’essence de qui nous sommes : elle est tout autant identitaire que sexuelle. Ça n’a certainement pas toujours été le cas… mais je pense que cette « différence » a toujours été présente.

Comment donc se traduit-elle dans mon monde ? Ce qui m’intéresse, ce sont les détails pratiques : gestuelles, habits, comportements. Qu’est-ce qui active le gaydar ? I have no idea.

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