Archives de mot-clé Thierry Crouzet

Journal de mai 2024

Publié par Publié sur Lieu - 20 min de lecture 750 vues

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La version intégrale (fautes et anglicismes inclus) est disponible dans mon jardin numérique, Sylves. La publication s’y fait au jour le jour. J’applique ici l’orthographe rectifiée.

Bonne lecture – Enzo.


Mercredi 01 mai

« Les techniques qui donnent vie à nos personnages ont tout à voir avec l’accumulation patiente de détails. Les personnages du roman émergent comme la neige se dépose : petit à petit. Les flocons de neige individuels ne sont ni ici ni là. Pris ensemble, ils façonnent un paysage. »

Harry Bingham,How to Write a Novel (trad. DeepL & ED)

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Journal de février 2024

Publié par Publié sur Lieu - 23 min de lecture 717 vues

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Bonne lecture – Enzo.


Jeudi 01 février

Par principe, on devrait être suspicieux d’un enseignement qui se base sur la révélation d’un secret. 

Même s’il est vrai que tout enseignement révèle ce que l’étudiant ignorait jusqu’alors. Le Maitre lève le voile de l’ignorance — il partage ses connaissances.

*

L’ésotérisme est élitiste : son enseignement est réservé à des happy few. Il ne doit surtout pas être transmis aux masses, affirme-t-on, car elles sont incapables de comprendre sa valeur. L’expression qui semble revenir comme un leitmotiv : Margaritas ante porcos, comme disaient les Romains, c’est-à-dire donner de la confiture (ou des perles) aux cochons.

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Journal de janvier 2024

Publié par Publié sur Lieu - 22 min de lecture 704 vues

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Bonne lecture – Enzo.


Mercredi 03 janvier

Quand je suis malade, je retourne aux films en anglais sur Netflix. Je n’ai pas à lire de sous-titres, comme c’est le cas quand je regarde une série asiatique. Ça repose mes yeux.

Habituellement, je regarde peu de films, préférant le format feuilletonnant des séries. Je suis donc surpris par le nombre d’histoires différentes que je peux découvrir en quelques heures avant d’aller me coucher. Tantôt je suis sur une planète reculée de la galaxie à fomenter une rébellion, tantôt je m’émeus des amours compliquées d’une pop star. Et un peu plus tard, je regarde une énième romance de Noël (les romances de Noël peuvent aussi être appréciées après les fêtes).

La qualité du film importe moins que le sentiment de bienêtre que l’on éprouve. Et quand on est malade, une sensation agréable n’a pas de prix.

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Journal de décembre 2023

Publié par Publié sur Lieu - 21 min de lecture 621 vues

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Bonne lecture – Enzo.


Vendredi 01 décembre

On dit de Chiang Mai qu’elle est la seconde plus grande ville de Thaïlande. Tout le monde le dit : le gouvernement, les sites touristiques, même Wikipédia. 

Or, quand on regarde la population des plus grandes villes, on s’aperçoit que « la rose du Nord » ne se place même pas dans le top 5… Elle n’est pas non plus la seconde ville la plus visitée du pays…

Du coup, comment expliquer cette bizarrerie ? Aucune idée. Peut-être confond-on la ville et l’agglomération.

Ce qui est certain, toutefois : Chiang Mai est la capitale de la province éponyme et, avec ses 127 000 habitants (2019), la plus grande ville du nord du pays. Ancienne capitale du royaume de Lanna, elle a été annexée par le Royaume de Siam dans la seconde moitié du XIXème siècle.

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Journal de novembre 2023

Publié par Publié sur Lieu - 26 min de lecture 695 vues

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Mercredi 01 novembre

Halloween est une importation américaine qui me laisse froid. On sent que les marketeux essayent de l’installer en Angleterre, car il y a de l’argent à faire, mais il ne s’agit pas d’une tradition anglaise. Heureusement, personne n’est venu frapper à notre porte, cette année.

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Journal de février 2023

Publié par Publié sur Lieu - 33 min de lecture 684 vues

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Au fait, j’emploie le féminin générique.

Bonne lecture – Enzo.


Mardi 31 janvier

Je découvre aujourd’hui l’existence du plus vieux poème lesbien en langue écossaise, daté du XVIe siècle. Le poème 49 du Maitland Quarto, certainement écrit par Marie Maitland.

L’article décortique les mécanismes de l’hétéronormativité à l’œuvre, aussi bien dans l’écriture du poème que dans sa réception. L’universitaire montre comment un poème qui décrit clairement une passion lesbienne est interprété, durant des siècles, comme étant un banal poème sur l’amitié entre deux femmes.

En la lisant, on comprend facilement comment, encore de nos jours, l’amour queer est invisibilisé, déclassé au rang de la simple amitié. Les exemples abondent et le Twitter queer les relève assez souvent : on dirait une running joke (la « très bonne amie » de machine, les « colocataires » de la Villa dei Vettii, etc.). Imaginer qu’il puisse y avoir davantage qu’une simple amitié sent encore le soufre.

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