Pourquoi j’ai fait le choix de l’autoédition

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En novembre 2016, j’ai autopublié mon premier roman. Il s’agissait des Frimas d’Oxford, le tome 2 de ma trilogie Tendres Baisers d’Oxford. Ces trois dernières années, j’ai publié trois autres romans en indépendant, ainsi que deux nouvelles. Il était temps de faire un petit bilan sur mes raisons…

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01.03.19 – 09.03.19

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# Etudiants

J’écris ces lignes alors que j’effectue ma permanence à la bibliothèque universitaire et que j’ai quelques minutes à tuer.
Je trouve les étudiants fascinants. Leur jeunesse suscite en moi un désir nostalgique. Leur vie semble si simple et si insouciante à première vue. Quel bonheur !
Mais cette impression est fausse : les études ne sont pas cet âge d’or que l’on s’imagine plus tard. Je le vois sur le visage de certains : l’inquiétude, l’anxiété, la peur… du présent comme du futur. Ce n’est pas un âge de l’insouciance, ça ne l’est que rarement d’ailleurs.
Pourquoi vouloir être jeune à nouveau, dans ce cas ? Tout recommencer, revivre ses premiers plaisirs avec le même émerveillement ? Peut-être, mais alors plus simplement, sans les angoisses, les déprimes, l’inconfort constant.

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10.04.17 – 16.04.17

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# Auteurs Indépendants

Certains auteurs anglo-saxons présentent l’auto-édition comme une série de dos and don’ts, qui laissent supposer qu’en suivant une formule marketing bien établie, le succès est au rendez-vous. Je ne peux m’empêcher d’être admiratif, tout autant que déprimé par ces véritables machines de guerre, où les préoccupations concernant l’écriture sont relayées au second plan, quand elles existent seulement.

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03.04.17 – 09.04.17

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# Agence Immobilière

Il faudra m’expliquer pourquoi notre société des services s’entête au quotidien à faire usage de ces « hommes et femmes du milieu », ces middle men, qui, devant nous simplifier la vie, compliquent les communications entre deux parties, frustrent tout le monde et allient à leur crasse incompétence une condescendance toute professionnelle.

# Espoir

Un déménagement contient autant d’inquiétude et d’angoisse que d’excitation. Je me déçois à tous les instants quand je me rappelle que nous nous installerons dans notre nouvelle location dans plus de deux mois. Mon cerveau, toujours prêt à surfer sur la vague de l’enthousiasme, grogne quand il se sent ainsi floué : la gratification n’est pas pour maintenant, il va devoir patienter.

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16.01.17 – 22.01.17

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# Lecture

Je sors d’un marathon de lecture, comme il semble que je sois enclin à le faire à chaque début d’année. J’ai enfilé les romans, comme d’autres des perles, et j’ai vécu des moments délicieux d’absence au monde. J’ai traversé plusieurs vies, souffert des dizaines de peines de cœur et j’ai senti le manque à chaque fois que la dernière page était tournée. Je me suis émerveillé des possibilités du YA et j’ai rêvé d’écrire mes propres histoires. Je suis de nouveau tombé amoureux de David Levithan et j’ai pleuré – encore – en lisant les premières pages de Two Boys Kissing.

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26.12.16 – 01.01.17

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# Vacances

Ne pas passer son temps sur les réseaux sociaux, ou devant un écran. Voilà de nos jours les vraies vacances. Je retrouve mes réflexes d’antan : c’est le livre, et non le téléphone, que la main saisit automatiquement. Le temps s’allonge, le silence accompagne, la pensée peut aller à son rythme. Il n’y a plus de parasites, ces commentaires d’autrui, à l’emporte-pièces, que Facebook nous bombarde pour que nous nous sentions « connectés ».

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