Publié par La première moitié de 2019
2019 a commencé par une prise de conscience majeure. Tout comme de nombreuses autres personnes, j’ai enfin pris la mesure de la gravité de la situation dans laquelle nous nous trouvons. Je ne parle évidemment pas du Brexit, mais de la crise environnementale. Je ne m’étendrai pas ici plus longuement, car ce n’est pas le propos. Disons simplement que je suis devenu végétarien.
J’ai trouvé les mois d’hiver tout particulièrement fatigants, même si (et peut-être parce que) il y a eu beaucoup d’enthousiasme au mois de janvier et de février. Si la volonté d’écrire et d’entreprendre s’était un peu tarie en 2018, la nouvelle année m’a apporté un regain de motivation : je me suis engagé dans de nombreux projets, dont la création d’un nouveau site Internet.
Enfin, je me suis remis à écrire plus sérieusement. J’ai retrouvé le rythme d’écriture que j’avais mis en place lors de la rédaction de Leigh : réveil à cinq heures du matin pour avancer l’histoire en cours avant d’aller au boulot. Malheureusement, je me suis vite usé à la tâche, d’autant plus qu’en parallèle je faisais davantage de sport.
Au mois de mars, j’ai donc dû lever le pied et remiser (temporairement) le projet sur lequel je travaillais.
Pour garder le contact avec les mots, je me suis diverti avec des formes plus courtes, publiant des poèmes sur Instagram. Cela fait quelques années maintenant que je réalise des sortes de sprints poétiques (je passe un mois, par exemple, à écrire un poème minimum par jour). La qualité n’est peut-être pas toujours présente, mais l’exercice me plaît beaucoup, et je crois que certain(e)s d’entre vous ont aussi apprécié le résultat.
