Les mots-dièse

Journal de janvier 2023

Publié par Publié sur Lieu - 37 min de lecture 493 vues

Tu peux trouver une version éditée de ce journal dans ma newsletter (Substack)
La version intégrale (fautes et anglicismes inclus) est disponible dans mon jardin numérique, Sylves. La publication s’y fait au jour le jour.

Bonne lecture – Enzo.


Lundi 02 janvier

Ça fait des années que je tiens un journal de loin en loin, ou plutôt des journaux (journal d’écritureblogmots-dièse, etc.). J’ai peiné à prendre cette forme au sérieux, même si elle m’intéresse beaucoup. L’écriture d’un roman est légitime ; tenir un journal (destiné à être lu par des inconnues) ne l’est pas. Personne ne lit les journaux des autres (c’est pas bankable à moins d’être super-hyper-connue), si ce n’est les curieuses. 

Mais je suis très curieux.

Pour la première fois, je me donne l’autorisation de me consacrer à ce projet sur la durée. Un trimestre, trois mois. Minimum. De janvier à mars donc. C’est peu (ou beaucoup, selon mon humeur du moment), mais suffisant pour déterminer si je peux faire quelque chose d’intéressant avec ce projet.

Une version éditée sera publiée dans ma newsletter (la forme exacte reste encore à déterminer) ; puisque je veux en parallèle continuer à faire pousser mon jardin numérique, une version brute sera publiée sur Sylves en temps réel. (Fautes de français et anglicismes inclus, sinon ça ne serait pas drôle.)

Je ne m’impose qu’une seule règle, en plus de la régularité obligatoire : ce journal fera usage du féminin générique. Ça devrait ennuyer les grincheuses (puis-je me permettre ici un « grincheux » ?), mais les lectrices curieuses qui me lisent habituellement n’y verront là qu’un détail, intéressant au mieux, au pire un gimmick

Partager

01.03.19 – 09.03.19

Publié par Publié sur Lieu - 4 min de lecture 1451 vues

# Etudiants

J’écris ces lignes alors que j’effectue ma permanence à la bibliothèque universitaire et que j’ai quelques minutes à tuer.
Je trouve les étudiants fascinants. Leur jeunesse suscite en moi un désir nostalgique. Leur vie semble si simple et si insouciante à première vue. Quel bonheur !
Mais cette impression est fausse : les études ne sont pas cet âge d’or que l’on s’imagine plus tard. Je le vois sur le visage de certains : l’inquiétude, l’anxiété, la peur… du présent comme du futur. Ce n’est pas un âge de l’insouciance, ça ne l’est que rarement d’ailleurs.
Pourquoi vouloir être jeune à nouveau, dans ce cas ? Tout recommencer, revivre ses premiers plaisirs avec le même émerveillement ? Peut-être, mais alors plus simplement, sans les angoisses, les déprimes, l’inconfort constant.

Partager