Journal de mai 2024

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Lundi 20 mai

« J’ai trop longtemps marché sur la tête, et le monde avec moi. Un écolo qui utilise encore WordPress est aussi con que s’il continue de fumer ou de picoler. » (Thierry Crouzet, « Libérer l’écriture des pesanteurs » sur son site internet, avril 2024)

Mardi 21 mai

« C’est une illusion commune de croire que ce que nous connaissons aujourd’hui représente tout ce que nous pourrons jamais connaitre. Rien n’est plus vulnérable qu’une théorie scientifique, car elle n’est qu’une tentative éphémère pour expliquer des faits, et non une vérité éternelle en soi. » (Carl Gustav Jung, L’homme et ses symboles, cité dans la biographie de Frédéric Lenoir)

Mercredi 22 mai

« Il est dangereux de trop faire voir à l’homme combien il est égal aux bêtes, sans lui montrer sa grandeur. Il est encore dangereux de lui faire trop voir sa grandeur sans sa bassesse. Il est encore plus dangereux de lui laisser ignorer l’un et l’autre. Mais il est très avantageux de lui représenter l’un et l’autre. » (Blaise Pascal, Pensées, 418)

Jeudi 23 mai

La vie est douce quand je ne me mets aucune pression et que ma seule mission est de traverser la journée d’humeur égale, sans frustration ni colère. Quel plaisir, après le travail, de rentrer chez moi et de redécouvrir un BL japonais que j’avais bien aimé à sa sortie (My Love Mix-Up) !

Pourquoi faut-il toujours faire davantage et mieux ? Pourquoi ne pas simplement profiter du quotidien dans ce qu’il a de plus banal ? D’où vient cette crainte qu’on puisse gâcher sa vie ?

Vendredi 24 mai

« Pour commencer, si vous voulez écrire pour être publié, vous devez écrire pour le marché. C’est tellement évident qu’on ne devrait pas avoir à le dire, mais une croyance persiste selon laquelle le monde littéraire se situerait au-dessus du monde sordide du commerce. Ce n’est pas le cas. Une maison d’édition, c’est comme une banque de financement et d’investissement, mais sans l’argent. »

– Harry Bingham,How to Write a Novel.

Samedi 25 mai

« L’autoédition ne vous libère pas de la pression commerciale. Elle rend cette pression plus proche et plus personnelle. (Ce qui est une bonne chose, soit dit en passant. Nous sommes là pour plaire aux lecteurs. Si nous ne nous en donnons pas la peine, nous ne faisons pas notre travail). »

– Harry Bingham, How to Write a Novel.

Dimanche 26 mai

Queen of Tears est un mélodrame coréen qui raconte l’amour passionnel de Baek Hyun Woo (joué par Kim Soo Hyun), un juriste brillant d’origine humble, pour Hong Hae, l’héritière (chaebol) du conglomérat Queens Group. 

Quand la série commence, cette passion semble n’avoir pas survécu à leurs trois années de mariage. Hong Hae est distante et Hyun Woo doit supporter sa belle-famille avec laquelle il vit et qu’il sert du matin au soir tel un esclave. Pour survivre à cet environnement étouffant et anxiogène, une seule solution s’impose à lui : le divorce. 

Mais le destin en a décidé autrement et, le jour où il est sur le point d’annoncer à Hon Hae qu’il la quitte, celle-ci lui annonce qu’elle a une tumeur au cerveau et qu’elle n’a que trois mois à vivre. Commence alors une véritable épopée où l’amour des deux protagonistes va être testé à travers des situations rocambolesques.

Malgré une longueur excessive (seize épisodes d’1 h 30 environ), Queen of Tears offre une histoire passionnante avec tous les tropes des bons mélodrames (dont l’amnésie !), alternant moments légers et gravissimes. La belle-famille, en particulier, a droit à de beaux arcs de rédemption.