26.12.16 – 01.01.17

Publié par Publié sur Lieu - 4 min de lecture 517 vues

# Vacances

Ne pas passer son temps sur les réseaux sociaux, ou devant un écran. Voilà de nos jours les vraies vacances. Je retrouve mes réflexes d’antan : c’est le livre, et non le téléphone, que la main saisit automatiquement. Le temps s’allonge, le silence accompagne, la pensée peut aller à son rythme. Il n’y a plus de parasites, ces commentaires d’autrui, à l’emporte-pièces, que Facebook nous bombarde pour que nous nous sentions « connectés ».

# Inspiration

Ces notes que j’ai prises pour la première fois il y a un an et demi, je n’ai pas vu leur utilité et j’ai abandonné leur prise. Comme toujours, quand je redécouvre ces projets abandonnés, je les vois sous un œil frais et je comprends l’enthousiasme du moment, quand l’idée m’est venue à l’esprit la première fois. Ce que je ne comprends pas, ou plutôt ce que je n’accepte pas, et que je regrette amèrement, c’est mon manque d’endurance, ou les doutes qui m’ont saisi. Pour 2017, j’aimerais mener les Mots-Dièse à bien, éviter les mêmes écueils, persévérer.

# Stoïcisme

En période de recherche d’emploi, quand les choses se mettent de nouveau à bouger dans ma vie, où tout devient possible, l’inquiétude pointe le bout de son nez et le cerveau s’épuise en considérations vaines. C’est le moment où il faut se rappeler les préceptes stoïciens et obliger la pensée à se concentrer sur ce qui « ne dépend que de nous », refuser de se projeter et de perdre son temps à bâtir des plans sur la comète. Le plus dur pour l’esprit humain, je pense, est d’être maintenu dans l’ignorance, le noir, et d’y demeurer, sans s’épuiser à planifier, à y voir plus clair. A croire que les angoisses, les névroses sont préférables, ainsi que la souffrance qui y est associée.

# Maison de retraite

Visiter une maison de retraite, sentir ces odeurs d’urine et de mort, voir ces hommes et ces femmes en fin de parcours, cela suffit à faire reconsidérer si besoin l’euthanasie. Je ne comprends pas le désir de l’Homme d’allonger la vie si l’on n’y associe pas la santé et l’énergie. Je préfère mourir à 60 ans plutôt que d’atteindre 120 ans et avoir passé 40 ans à mourir, assis dans un couloir, le regard vide, l’âme éteinte. La vie ne mérite d’être vécue que pleinement, avec la maîtrise de son corps, si possible, et de son esprit, surtout.

# Rêve

Je me demande à quel point certains rêves influencent le fil de nos pensées au réveil. Miroirs de nos craintes et de nos angoisses, les rêves ne me semblent pas purger nos psychées, mais renforcer un état latent (ou pas si latent que ça) en nous. J’ignore pourquoi je rêve d’une prépa actualisée, douze ans après, où la question qui ne cesse d’être posée est la suivante : termineras-tu cette formation, ou, plus vraisemblablement, l’abandonneras-tu comme tu as arrêté tant de choses par le passé ? Cette question, et d’autres événements dans le rêve, m’ont mis en colère ; j’ai fini par hurler sur la formatrice. Je ne trouve pas mes nuits rassurantes et je commence ma journée avec des pensées inutiles.

# Le Dit des Autres

J’ai déterminé un ensemble de règles qui décrit nos réactions face aux technologies :
1/ Tout ce qui existe dans le monde lorsque l’on naît est normal et ordinaire, et c’est juste comme ça que le monde marche.
2/ Tout ce qui est inventé quand on a entre quinze et trente-cinq ans est nouveau, excitant et révolutionnaire. On peut, en toute probabilité, en faire sa carrière.
3/ Tout ce qui est inventé après qu’on a trente-cinq ans s’oppose à l’ordre naturel des choses.

Douglas Adams (ma traduction)

# Brexit

Six mois après le vote populaire, « Brexit means Brexit« . Personne ne sait ce que cela veut dire, encore moins Theresa May. L’Angleterre, et le reste du monde, semble-t-il, s’est engagée dans une voie absurde et contre-productive. La nostalgie et le malaise devant des inégalités acrues sont certainement responsables de ce coup de pied dans la fourmilière. Rien n’en sortira de bon. Dans tous les cas, la Première ministre, que personne n’a élue, continue de refuser d’en dire plus… et en attendant que quelqu’un se décide à prendre cinq minutes pour mettre en place une véritable réflexion, « Brexit means Brexit« .

# Rêve

Au-dessus de mon lit, chez mes parents, est accroché un « dream-catcher ». Et chaque matin, au réveil, contrairement à mon habitude, je me rappelle de mes rêves. Si cet objet des Amériques a pour fonction d’emprisonner les cauchemars, j’ai bien peur qu’il fasse un piètre travail. En même temps, il a certainement été fabriqué en série, soit dans l’Hexagone, soit en Chine…