Journal de juin 2024

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La version intégrale (fautes et anglicismes inclus) est disponible dans mon jardin numérique, Sylves. La publication s’y fait au jour le jour. J’applique ici l’orthographe rectifiée.

Bonne lecture – Enzo.


Samedi 01 juin

Visite à la librairie d’occasion de Kelham Island, où le petit rayon de littérature en langue française avait de nouveaux bouquins. 

J’ai acheté Mythologies de Barthes, les Nouvelles romaines/Racconti romani de Pier Paolo Pasolini en édition bilingue et les Nouvelles complètes de Marcel Aymé publiées chez Quarto Gallimard.

Des achats découverte, en somme, car le seul que j’ai jamais lu, c’est Barthes (durant mes études littéraires, il y a une éternité). Pasolini et Aymé, je ne les connaissais que de nom. (Et encore… Aymé m’est pour ainsi dire inconnu.)

Sur trois auteurs, deux sont homosexuels : c’est pas mal pour un premier jour du Pride Month.


Dimanche 02 juin

Après avoir vu Lovely Runner (qui n’a aucun rapport avec la course, qu’on se le dise), je suis revenu à Doctor Slump, dont j’avais vu le premier épisode plus tôt dans la semaine, sans être convaincu. 

Les séries coréennes, avec leurs seize épisodes de plus d’une heure, se vivent comme des marathons… et comme je suis impatient, je les regarde d’affilée, à toute vitesse. Ce qui m’intéresse, c’est de voir comment l’arc narratif se développe. Un visionnage fragmenté (en regardant un épisode par jour, par exemple) ne me permettrait pas d’avoir cette vision d’ensemble.

Très souvent, la fin des romances coréennes me frustre, car elles succombent à la malédiction de la séparation des amants, un trope-cliché devenu malheureusement incontournable. 

Et c’est sur ce point que Lovely Runner m’a surpris : le dernier épisode est entièrement dédié à la romance des protagonistes. Un épisode entier ! De l’inédit ! Jusqu’à la fin, j’ai cru que le méchant allait revenir… ce qui ne m’a pas permis de me détendre et de profiter, comme il fallait, de ces scènes charmantes.