# Immigration
Les journaux en parlent au quotidien depuis les élections. D’ici le référendum, la population anglaise sera prête à quitter l’Union Européenne à cause de l’immigration, persuadée qu’elle est responsable de tous les maux du pays…
Je me prépare des mois entiers à m’échauffer la rate. L’Europe est le sujet qui ne manque jamais de me faire bondir à chaque fois que les medias et les politiques anglais l’abordent.
# Fantasy
Il est de bon ton en France de mépriser, encore de nos jours, la Fantasy. Que le Prix « Les Nouveaux Talents » de la Fondation Bouygues Telecom refuse des romans appartenant à ce genre, on peut encore le comprendre (sans l’accepter). Le snobisme est enraciné dans l’ADN littéraire français. L’on s’étonnera un petit peu que les textes de SF, quant à eux, soient, par contre, acceptés. Ils semblent ignorer chez Bouygues que la SF fait partie des littératures de l’imaginaire.
Mais le sectarisme ne s’arrête pas là et l’on est en droit de s’inquiéter quand on lit sur le site de certaines maisons d’édition spécialisées dans les genres de l’imaginaire qu’elles n’acceptent pas (ou peu) des romans de Fantasy.
Citons l’exemple des Moutons Électriques, qui écrivent : « et si vous voulez faire une série de fantasy, euh… encore une ? Franchement il y a peu de chances que nous acceptions encore une autre série de fantasy… », ou encore de l’éditeur numérique Walrus (qui publie du Steampunk mais refuse les textes de Fantasy (!), oubliant allégrement que l’un est un sous-genre de l’autre).
Ramener la Fantasy à une histoire de licornes et de dragons revient à se méprendre sur l’essence même de ce genre. Si l’on suit cette logique, la SF est une histoire avec des sabres lasers et des soucoupes volantes ; le polar est peuplé de flics véreux atteints de satyriasis ; et la littérature réaliste, que l’on nomme parfois « blanche », se limite à des autofictions d’écrivains névrosés.
# Téléchargement
Trouver sur le net le PDF d’un livre sur Hadrien et Antinoüs publié dans les années 1980 et plus édité de nos jours. Crier de joie. Le télécharger, le sauvegarder et remercier les Dieux du monde binaire. *Le téléchargement, c’est mal*
Je me rappelle maintenant la raison pour laquelle je me suis débranché de Facebook. J’en avais marre des jugements à l’emporte-pièce, de ces « amis » qui commentent un article sans le lire et s’indignent d’un contenu supposé. Si j’évite les grandes gueules dans la vraie vie, ce n’est pas pour devoir les supporter sur les réseaux sociaux. J’aime les débats construits et instruits ; je laisse les discussions de comptoir à ceux qui adorent avoir le dernier mot.
# Abingdon
C’est une petite ville (env. 30 000 hab.) à côté d’Oxford, que traverse la Tamise et que je découvre après un an dans la région.
Le drame de l’expat en terre anglaise est de ne pas trouver des éclairs au chocolat comme on en fait en France. Ils sont fourrés à la crème et, à la troisième bouchée, le dégoût ne manque jamais de faire cesser tout plaisir.
Ô joie, il y a un pâtissier français qui fait des vrais et bons éclairs au chocolat, à la française. Je n’ai donc pas hésité à en acheter un chez le pâtissier Pascal (ainsi qu’une chocolatine, comme on dit dans mon pays) : ce fut aussi bon qu’un orgasme. Et le tout ne m’a coûté que £1,25. Cheap orgasm.