# Retour
L’écriture est revenue depuis deux semaines, j’écris de nouveau de la fiction. La pause aura duré une année au final (si je ne prends pas en compte la rédaction de mes petits poèmes).
Entre mon déménagement, mon mariage et ce Brexit de malheur, je n’ai pas eu l’espace mental nécessaire pour arrêter un projet d’écriture un tant soit peu cohérent.
Par miracle, et même si Brexit traîne encore, 2019 est arrivée avec une multitude d’idées et d’envies, mais surtout avec cette motivation de m’y mettre qui me manquait tant. Je retourne à la fiction en écrivant petit : ce sera des nouvelles dans l’univers de fantasy que j’ai créé il y a dix-huit ans. De quoi me laisser le temps de choisir un projet plus long pour l’horizon 2020.
Remettre la machine en marche est difficile, mais je m’y applique, me levant chaque matin à 5h30, même le dimanche. J’arrache péniblement 500 mots à mon manuscrit, ce qui est ridicule quand je les compare à mon rythme d’écriture de mes cinq derniers livres. Cependant, je m’efforce de ne pas me plaindre (bon d’accord, je m’en plains chaque jour à D.). Quelques mots, c’est déjà mieux que rien.
Même si la vie est agréable quand on n’écrit pas, j’ai passé ces derniers mois avec une angoisse sourde. Dans ma tête, une petite voix se demandait avec de plus en plus d’insistance : « tu dis être écrivain, mais si tu n’écris pas, qui es-tu ? ».
Maintenant, j’écris, alors ferme ta…