# Carrière littéraire
J’ai passé cette semaine perclus de douleurs, mais en agréable compagnie. J’ai lu les entretiens et quelques essais d’Ursula Le Guin.
J’aurais aimé l’avoir connue plus tôt – j’ai découvert Terremer durant mon adolescence, mais ce n’est que depuis 2012 que je me suis mis à explorer le reste de son oeuvre. Et quelle oeuvre merveilleuse !
De la poésie, des essais, des traductions, des romans pour la jeunesse. Il n’est donc pas surprenant qu’elle ait été (sur la fin) célébrée comme l’une des personnalités incontournables des lettres américaines. Pas mal pour une autrice estampillée « SF/Fantasy ».
Dans un des entretiens de The Last Interview, elle remarque que le jeune auteur doit commencer dans un genre précis, se coller une étiquette commerciale, qu’il ne lui est pas possible de mélanger les genres, car les éditeurs sont frileux et refuseront de le publier (même s’ils remarquent la qualité intrinsèque du manuscrit). Si c’était vrai dans les années 1950, ça l’est plus encore de nos jours.
Voilà pourquoi j’ai fait le choix de la romance en 2014. J’ai des ambitions semblables à celles de Le Guin (sans le talent, on dirait), je ne veux pas me limiter à un seul genre, mais il faut bien commencer quelque part pour être publié.
# Traduction
J’ai des envies de me remettre à traduire, mais je ne pense pas me voir présenter des opportunités dans le domaine. Je ne crois pas avoir le temps de traduire un roman en parallèle de mon boulot (ou alors, il faudrait qu’il soit d’un de mes auteurs fétiches – Jay Bell, par exemple).
Une nouvelle pour une revue serait le format idéal en ce moment, mais qui publie encore des revues de nos jours ?