Ecriture/Poétique

Journal de janvier 2023

Publié par Publié sur Lieu - 37 min de lecture 716 vues

Tu peux trouver une version éditée de ce journal dans ma newsletter (Substack)
La version intégrale (fautes et anglicismes inclus) est disponible dans mon jardin numérique, Sylves. La publication s’y fait au jour le jour.

Bonne lecture – Enzo.


Lundi 02 janvier

Ça fait des années que je tiens un journal de loin en loin, ou plutôt des journaux (journal d’écritureblogmots-dièse, etc.). J’ai peiné à prendre cette forme au sérieux, même si elle m’intéresse beaucoup. L’écriture d’un roman est légitime ; tenir un journal (destiné à être lu par des inconnues) ne l’est pas. Personne ne lit les journaux des autres (c’est pas bankable à moins d’être super-hyper-connue), si ce n’est les curieuses. 

Mais je suis très curieux.

Pour la première fois, je me donne l’autorisation de me consacrer à ce projet sur la durée. Un trimestre, trois mois. Minimum. De janvier à mars donc. C’est peu (ou beaucoup, selon mon humeur du moment), mais suffisant pour déterminer si je peux faire quelque chose d’intéressant avec ce projet.

Une version éditée sera publiée dans ma newsletter (la forme exacte reste encore à déterminer) ; puisque je veux en parallèle continuer à faire pousser mon jardin numérique, une version brute sera publiée sur Sylves en temps réel. (Fautes de français et anglicismes inclus, sinon ça ne serait pas drôle.)

Je ne m’impose qu’une seule règle, en plus de la régularité obligatoire : ce journal fera usage du féminin générique. Ça devrait ennuyer les grincheuses (puis-je me permettre ici un « grincheux » ?), mais les lectrices curieuses qui me lisent habituellement n’y verront là qu’un détail, intéressant au mieux, au pire un gimmick

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[archives] Considérations sur le style en 2015

Publié par Publié sur Lieu - 3 min de lecture 578 vues

A mes yeux, le style d’un récit doit être timide, léger. Le style parfait évite de se faire remarquer. Lue à voix haute, la phrase doit être fluide et rien ne fait trébucher la langue du lecteur. Le rythme porte la description ou l’idée de telle sorte que le lecteur y tire un plaisir secret sans en connaître l’origine.

Si le style enfle, se fait trop haut, vole la vedette à l’intrigue, il est en tort. Ou plutôt, c’est l’auteur qui est en tort.

Longtemps, j’ai pensé le contraire. 

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